lundi 28 novembre 2011

Petit cours de sculpture à Dehra Dun

Au cours de son voyage en Inde, Isabelle Thiltgès a eu la possibilité de partager un peu de temps avec les élèves du pensionnat « Him Jyoti School », situé à Dehra Dun, dans la région de Uttarakhand, nichée sur les contreforts de l’Himalaya.


Le pensionnat a été créé en 2005 et accueille uniquement des filles, âgées de 11 à 18 ans. Elles viennent des villages environnants, et sont issues de familles aux revenus extrêmement modestes qui dépassent rarement les 5000 roupilles par mois (environ 75 €).

Le pensionnat, qui a pris le statut d’ONG, est uniquement financé par des dons et engagements de particuliers ou de trusts qui s’engagent à suivre et soutenir des élèves tout au long de leur scolarité.


Grâce à ces subsides, la Him Jyoti School apporte aux jeunes filles un enseignement très complet, qui leur permet de sortir d’un environnement familial très démuni.

Cette visite fut pour Isabelle Thiltgès l’occasion de donner un cours de sculpture et d’essayer de faire « sentir » la terre à ces jeunes filles. Les apprenties sculpteurs ont eu l’envie immédiate de représenter des visages.


Pour certaine la frustration de ne pas y arriver tout de suite a fait naître sérieux et concentration, chez d’autres ce sont les fou rires qui ont bientôt pris le dessus face au résultat de la terre travaillée entre leurs doigts. Isabelle a dirigé les mains hésitantes, donnant conseils et astuces aux jeunes filles, partageant avec elles un moment riche et joyeux.



Plus d’informations sur la Him Jyoti School: www.himjyotischool.org









mardi 22 novembre 2011

Rencontre avec le sculpteur K.S Radhakrishnan à New Delhi

Actuellement en Inde pour un voyage de deux semaines, Isabelle Thiltgès a eu l’occasion de rencontrer le sculpteur indien K.S Radhakrishnan dans son atelier à New Dehli.
Figure émergente de la scène artistique indienne, K.S Radhakrishnan s’est fait remarquer par sa sculpture figurative qui a insufflé un vent de nouveauté et de modernité à la sculpture en Inde. Parmi les thèmes récurrents de son œuvre figurent la sensualité, la légèreté et le mouvement, qui rendent ses pièces à la fois très intimes et universelles. Apprécié des collectionneurs du monde entier, K.S Radhakrishnan a su séduire les amateurs d’art en Europe et en France, comme dans son pays natal.
Reçue avec beaucoup de gentillesse et de simplicité par l’artiste lui-même, cela a été l’occasion pour Isabelle d’échanger et de découvrir une façon de créer qui mêle tradition séculaire et techniques modernes. K.S Radhakrishnan sculpte principalement la terre, mais travaille également la cire. Il réalise ses sculptures dans son atelier de A à Z, excepté la fonte qu’il fait réaliser dans une fonderie à Jaipur. Après cette étape, les œuvres reviennent à son atelier où il procède à la ciselure et la patine avec son équipe.
Selon K.S Radhakrishnan, le travail du bronze est grandement facilité en Inde, de par les coûts de fabrication et les infrastructures disponibles. Cela explique en partie l’attrait du pays pour de nombreux sculpteurs étrangers : ces derniers s'installent souvent plusieurs mois afin de travailler leurs œuvres et de les couler sur place. Ce, avant de les ramener dans leurs pays.
Une belle rencontre, teintée de sincérité et dépaysante, qui a permis aux deux artistes de partager leurs deux univers.



http://www.ksradhakrishnan.com/

jeudi 17 novembre 2011

Isabelle Thiltgès est au salon des antiquaires de Paris XVIème-Muette

Le salon des antiquaires aura lieu à Paris dans le XVIème arrondissement du 18 au 27 novembre. Un grand rendez-vous annuel des antiquaires et galeristes, qui se tiendra comme chaque année sur la Pelouse de la Muette, en plein cœur de Paris. 

Jean-Luc beaufils


Daniel Gastaud
A cette occasion la galerie Richard Duflot à Paris expose une sélection de son mobilier d’époque.  Le galeriste, séduit par les créations d’Isabelle Thiltgès, a sélectionné l’une de ses œuvres majeures pour l’exposer dans le cadre de cet événement de l’Ouest Parisien. Ainsi la Grande Culbute prendra ses quartiers pendant une semaine dans le cadre de ce salon, sur le stand de la galerie parisienne. Comme écrin, les meubles des années 1940-1970 des grands designers de l’époque, mais aussi une dizaine de tableaux d’artistes reconnus comme Daniel Gastaud ou le post-cubiste Jean-Luc Beaufils.

La Grande Culbute d'Isabelle Thiltgès
L’occasion de venir à la rencontre de cette sculpture en bronze pour ceux qui n’en ont pas eu l’occasion jusque-là et de la découvrir dans un cadre différent de celui de l’atelier de l’artiste.
Pour en savoir plus : www.cmo-antiquites.com

 

mercredi 9 novembre 2011

Le Tartuffe ou l'imposteur : la dernière création d'Isabelle Thiltgès

Le Tartuffe ou l’imposteur : cette pièce du XVIIème siècle signée Molière dresse le portrait même de l’hypocrisie à travers le personnage de Tartuffe, faux dévot obséquieux et manipulateur. 
Dans la lignée de ses sculptures travaillant la thématique du masque, Isabelle Thiltgès s’est librement inspirée de ces traits ambigus et hypocrites du Tartuffe pour en livrer sa propre interprétation à travers une œuvre à double face.
Hybride entre le masque impassible et le visage humain fait de chair et d’émotions, cette nouvelle sculpture est surprenante et dérange par son étrange ambiguïté.
Qui du masque ou du visage détient la vérité ?
Le masque symbolise la dissimulation, l’entre deux, et déstabilise par ses yeux ouverts sur l’impassibilité et l’inhumanité.
Le travail des traits, particulièrement réalistes, aimerait convaincre de l’humanité du personnage : mais le vide et la froideur du regard inexistant viennent le démentir.


Isabelle Thiltgès joue sur le procédé théâtral de la mise en abyme et questionne le spectateur en floutant ses repères et certitudes.





vendredi 4 novembre 2011

Chillida à la fondation Maeght

La Fondation Maeght organise jusqu’au 13 novembre prochain une exposition consacrée au sculpteur Eduardo Chillida. Cette rétrospective prend sa source dans l’étroite relation amicale qu’avaient nouée l’artiste espagnol avec Aimé Maeght.


Près de 140 œuvres, dont 80 sculptures et 60 œuvres sur papier sont à admirer. Cette exposition unique réunit des œuvres de la famille Chillida, des collections de la Fondation Maeght et de la famille Maeght, et des prêts des plus grandes collections européennes.
Une occasion privilégiée de découvrir tous les matériaux qu’a pu travailler l’artiste, qui ne s’attelait pas uniquement à la sculpture du fer. Œuvres sur papier, collages, gravures mais également sculptures de bois, d’albâtre ou de granit sont ainsi autant d’opportunités de découvrir la large palette créatrice d’Eduardo Chillida. Certaines de ses œuvres sont dévoilées au public pour la première fois.
L’exposition présente de manière chronologique cinquante ans de création dans les salles, cours et jardins de la Fondation, et instaure un dialogue entre les œuvres de Chillida et celles de Miro et Calder qui y demeurent.
Né en 1924 à Donostia-San Sebastian, au Pays Basque espagnol, Chillida a étudié l'architecture et le dessin. De 1948 à 1951 il séjourne à Paris où ses premières œuvres évoquent encore le corps humain.
Il découvre la forge et se met à travailler le fer, en lien avec la tradition artisanale de son pays. Il le façonne sans le souder, le courbant et le pliant à chaud, et trouve une expression personnelle dans ces formes qui empruntent à la géométrie.
Pour ceux qui habitent la région ou comptent y passer un long week-end de trois jours, un détour à Saint-Paul-de-Vence est chaudement recommandé à la Fondation pour cette magnifique et rare exposition.
Chillida, Fondation Marguerite et Aimé Maeght,  623 chemin des Gardettes, 06570 Saint-Paul-de-Vence, 04-93-32-81-63
Ouvert tous les jours:
octobre-novembre: 10h-13h / 14h-18h
tarifs: 14€ / 9€
jusqu'au 13 novembre 2011